Le NooMuseum à Montréal

Une artiste québecoise, amie de ma soeur est passé nous voir à l'atelier. Marie Roberge http://www.marieroberge.com/ qui nous propose de venir visiter son jubé. Comme certains objets ont des noms différents ici, par exemple un carosse c'est un petit chariot à roulette pour faire ses courses, ou un cabaret désigne un plateau pour porter les plats, je me dis que le mot jubé doit être le nom québecois pour désigner un atelier d'artiste. Je suis donc actuellement dans le "jubé" d'Ernest Cormier.

Après le départ de Marie, je travaille sur un article que je rédige pour la revue scientifique Psychologie Clinique de Serge Tisseron et Frédéric Tordo, sur le virtuel, à propos de mon utilisation du NøøMuseum dans un cadre pédagogique.

Mardi Après midi, nous allons donc voir Marie. Et la je découvre que son adresse est celle de l'église du Gésu. Son jubé serait donc bien un vrai jubé d'église.

Aller rendre visite à Marie dans son jubé chez Gésu ouvre des perspectives métaphysiques relativement vertigineuse. ;-) Pour moi une église est un vieux modèle de NøøScaphe, et donc nous empruntons les passerelles pour monter sur le pont du vaisseau d'exploration noosphérique.

D'ailleurs y est exposé un modèle de nooscaphandre adapté au pilotage de ce type de vaisseau d'exploration des sphères métaphysiques chrétiennes.

L'atelier de Marie est effectivement installé dans le jubé de l'égilse, sous l'avatar emblématique d'un musicien.

Telle la passerelle de commandement d'un navire, le jubé domine le pont principal dans la nef.

En franchissant le sas "hermétique" qui ouvre sur son atelier, je me dis que le Nøøjubé Ernest Cormier où je réside ces trois mois, fait très pale figure à côté du gigantesque nøøscaphe qui héberge Marie Roberge http://www.marieroberge.com/

Ici, la membrane qui sépare l'espace biosphèrique de l'espace nøøsphérique est quasi visible, même pour mon noocapteur photographique.

Marie, aux commandes du super vaisseau de nøøexploration, coiffée d'un casque de pilotage Nøøsphérique. Il faut faire attention quand on pilote un nøøscaphe de cette envergure, car on peut vite être subermgé par sa puissance de feu en noomissile.

Mais en voyant ce que Marie ramène de ses nooimmersions, je ne suis pas inquiet, elle sait comment ne pas être submergée par la nooartillerie lourde qui l'environne..

Marie alimente le vieux navire ancestral d'énergies colorées qui conviennent parfaitement pour nourrir ses vieux nøøpropulseurs.

NøøSphère ?

En quittant Marie elle m'offre son livre: L'art sous les bombes.
Un reportage sur les nøøguerriers de l'art de rue Montréalais.
http://www.michelbrule.com/livre-1386-L-art-sous-les-bombes-.php

En retournant vers l'UQAM pour retrouver André Eric Létourneau nous passons à côté du dôme féminin de la SAT, derrière lequel s'érige le dôme virilisé d'une mission religieuse. Voisinage de deux nooscaphes armés pour la noonavigation hauturière.

Invasion NøøMémétiques dans le bar branché de Montréal, Les Foufounes Electriques, qui est une sorte de concentré des Furieux, de la Cantada et du Black Dog, les trois bars cyberpunks parisiens. (sauf qu'il lui manque le style excessif punk trash low brow BDSM des peintures de Denis GRRR qui ornent la Cantada ;-)
Il semblerait que le mot foufoune n'ait pas la même signification au canada qu'en france, pour les français, c'est la vulve, et pour les québécois, c'est le postérieur... ;-)

En prévision d'halloween, les nøøentités morbides sont de sorties.

Des arraignées dans les foufounes? Ou convergences de mèmes métaphoriques... arraignée... foufoune... arraignée... euh... oui... je sais, je me défonce un peu trop à la métaphore sexuelle... http://www.yannminh.org/english/TxtArguments090.html

Nous arrivons au bureau dAndré Éric Létourneau, dans l'ancienne CinéRobothèque de Montréal transformée en salle de cours de l'UQAM
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2012/04/04/003-onf-compressions-fermeture-cinerobotheque.shtml

Le cours s'appelle médias et médiations. C'est une approche critique de l'usage des médias en tant que rituels favorisant la régulation sociale. Le dernier cours porte sur les enjeux économiques liés à l'usage du Big Data par les corporations et les États et le système qui s'instaure furtivement où toutes nos actions sont analysés (data mining). Ce soir, c'est la conférence d'André Mondoux sur le sujet : De Big Brother à Big Data

André Mondoux est passionnant, informé, riche, très sympathique et très agréable à écouter et à comprendre. Cependant, je n'adhère pas à sa critique d'une "Hyperindividualisation" http://youtu.be/zBbvxFNoVYc issue des évolutions de notre modernité, en particulier par l'utilisation des réseaux sociaux numériques, et insipirée d'Heidegger et de marxisme. Car je suis un pur produit de cette évolution, qui au contraire de m'aliéner, me construit existentiellement.
http://www.yannminh.org/french/TxtArguments070.html
http://www.gricis.uqam.ca/IMG/pdf/Big_Data-GRICIS_final.pdf
J'en profite d'ailleurs pour le nøøcapter avec mon outil issu du consumérisme capitaliste :-) pour le projeter dans l'aliénation facebookienne d'un en dehors du Dasein Heideggerien.

Je me sens justement emblématique de cette "Hyperindividualisme", du fait de mes tropismes "dividualistes" à exister dans le cyberespace sous forme d'une multiplicité de dividualités, qui défragmentent l'individu totalitaire analytique façon dix-huitième siècle, affranchissant ainsi mes dividualités dans un "je suis donc je pense" intuitif et global, opposé à l'illusoire cogito ergo sum de Descartes.
Une des devises NøøNautes, c'est : Je suis donc je pense multiple. Expression d'un matérialisme dividué en multiples mise en abîmes de Théories de l'Esprit, affranchies des illusions perceptuelles mono-individuées egocentrées héritées des siècles précédents.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dasein
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_l'esprit

C'est le défaut, ou la qualité du NøøNaute "d'être au monde" nøøsphérique plus qu'être au monde physique...

NøøDasein... ?
Ce qui est plaisant dans le cours d'André Éric Létourneau? à l'UQAM, c'est que j'y découvre cette démarche créative inspirée de surréalisme et de situationisme, qui génère une forme de poésie politique libératrice, qui, en étant plus proche du monde l'art que de la politique appliquée et applicable, est sans doute une des rares alternatives qui nous reste pour assurer une réalisation existentielle affranchie de l'uniformisation consummériste.
Comme le dit Terry Gilliam dans l'ITW que nous avions fait pour Arte à propos de son fillm Brazil :
"L'évasion physique est de plus en plus difficile car le monde est de plus en plus fermé. Eventuellement la seule évasion possible est peut-être dans notre cerveau"
http://www.yannminh.org/english/Ct-TerryGilliam.html
http://youtu.be/pRo6Bjgdzpw

Bien des questions posées dans les cours d'Eric sont pour moi au coeur des enjeux posés par l'évolution de notre modernité...
Mais, ma posture est qu'au lieu de vainement "dénoncer" les éventuelles dérives cognitives et sociales générées par l'évolution des NTIC, en adoptant le point de vue critique obsolète que je pense hérité du marxisme et du christianisme de la majorité de nos "penseurs" de la modernité, je préfère revendiquer mon appartenance à ces générations qui se construisent à la fois dans une relation individuelle traditionnelle, mais aussi dans des relations multiples et polymorphes avec les Nøøentités qui peuplent les sphères masse médiatiques et les objets et outils informants et informés que j'utilise quotidiennement.
http://www.yannminh.org/french/TxtArguments070.html

Aphorismes NøøCyberpunks à l'usage des étudiants en communication et design d'interaction.
"Ne vous faites pas instrumentaliser par l'école et le système, instrumentalisez les."
"Ne vous faites pas instrumentaliser par FB, instrumentalisez le.. "
"Montons en tête du train, et allons savourer le vent de l'accélération à califourchon sur les fourneaux de La Machine."

Avec Linda Rolland nous sommes invités à diner chez Aude Le Dubé-Wettstein et Michel Bérard.
Ce qui fait une forte concentration de Lorientais dans ce quartier du nouveau monde.
J'étais au lycée Dupuy de Lome à Lorient avec Aude, et nous ne nous sommes pas revus depuis plus de vingt ans. Elle a découvert par hasard que j'étais à Montréal.
Aude à écrit en 1995 un roman que je trouve excellent et très très bien écrit : La Mer Intérieure. Qui connait Lorient et ses environs reconnaitra les lieux où se déroulent sa passionnante histoire...
Édition : Diffusion Breizh (1 octobre 1995)
ISBN-10: 2909924491

Tous les deux dans nos romans, nous avons mis en scène la ville de notre enfance.
Son ami, Michel Bérard est producteur et éditeur de disques pour audiophiles. Fidelio
https://m.facebook.com/profile.php?v=feed&filter=13&id=233092799725
https://www.highresaudio.com/label.php?caid=705&cr=FIDELIO%20Records

Michel aux commandes de son NøøScaphe.

Le super nøøpropulseur de Michel.
Il produit de la musique pour audiophiles, équipés de nooscaphes très très haute fidélités, et qui donc ont besoin de noocaptations à la hauteur de leurs vaisseaux.
haute fidélité... haute définition... les masses média imposent une réduction de la définition des oeuvres véhiculées par leurs réseaux... mais le son depuis longtemps permet une diffusion massive en haute définition... par contre, ce sont les outils de diffusion adaptés qui deviennent rares... et auxquels il est plus difficile d'attribuer le qualificatif de Masse Media.

Michel m'offre une de ses productions : June In The Fields

Réseaux

Pour la journée porte ouverte que nous organisons avec Linda à l'Atelier Cormier dimanche, j'ai besoin d'un vidéo projecteur, et Denis Vontrat me propose de me prêter un des vieux projecteurs de VYV http://www.vyv.ca/ que je vais chercher dans ses locaux.

Je prends le métro pour la première fois Place des Arts, il est très similaire au métro parisien.

Station Frontenac, je prends le bus.
Les gens attendent sagement alignés.
Je m'assure auprès d'une femme derrière moi que mon ticket de métro est aussi valable dans les bus.
Nous échangeons quelques mots. Elle me dit que la chose la plus difficile à supporter à Montréal c'est l'hiver. Bien que polonaise, elle ne supporte plus l'hiver canadien et envisage de retourner en pologne. Elle m'en parle comme d'un monstre prêt à la dévorer :
-"Regardez, regardez, il arrive, il est la, ça va être terrible!"

Curieusement, dans le bus, il n'y a aucune indication des stations, ni du trajet. Si on n'a pas de plan, on ne peut pas connaître les arrêts du véhicule. Je demande au chauffeur de m'indiquer lorsque nous serons arrivé à la station Dandurand.

Je suis dans une sorte de quartier mi industriel, mi résidentiel. J'écoute "Summer Road" de June in the fields, que m'a offert Michel Bérard. La chanson country rock mélancolique transforme le trajet en road movie.
Les lecteurs mp3 ou balladeurs sont des noomémétiseurs qui transforment le réel en fiction, la biosphère en noosphère.

Un paysage de réclames et d'enseignes criades sur les façades de bâtiments industriels .

Mais malgré l'uniformisation des noocontaminations esthétiques et économiques, ces lieux industrieux conservent des traits de caractères propres.

Ici les entrelacs aériens des réseaux m'évoquent le dessin animé Japonais Sérial Expériment Lain. http://en.wikipedia.org/wiki/Serial_Experiments_Lain

Un réel fait de calques superposés, comme les layers de photoshop.

NøøPortrait dans le miroir de l'ascenseur

Encadrement

Denis m'attendait, avec le NøøPropulseur VYV.

Il me montre une des dernières installations très spectaculaires de vyv, a base de projection vidéo sur des architectures complexes via Photon.
Le Phare Éphémère
http://www.lies-industries.com/projects/ephemeral-lighthouse/

Dans l'abribus, les cartes fusionnent avec le territoire..

Dans le sac, le canon à projeter des mèmes. J'aime bien ce look de vieux NøøMercenaire...

Linda Rolland est passée avec Renée Fortier et m'a rapporté un bas relief du Kama Sutra en chocolat à croquer. Noocontamination de mèmes ancestraux qui se perpétuent dans nos objets modernes.
Comme les origamis de Richard Dawkins, tels des NøøGénotypes, ces figures se répliquent jamais identiques, mais à chaque fois similaires...

8h du matin, dans le métro, Linda à mis les jolies bottines qu'elle vient de s'acheter.

Marie Roberge http://www.marieroberge.com/ a organisée une visite en dehors de Montreal, et l'amie de Marie, Ghislaine qui est shiatsuki (praticienne en shiatsu) , femme-médecine, peintre, nous attends pour nous conduire en voiture à la rencontre de leur ami commun Nick Huard (the FBI).
http://www.liensetlieux.com/

Ghislaine habite dans un quartier où sont concentrées un grand nombre de chaînes et de radios montréalaises dont l'écheveau de réseaux invisible est ancré par les grandes paraboles sur les toits des immeubles.

En attendant Marie, Ghislaine nous montre le pont Jacques Cartier construit par l'ingénieur Philipp Louis Pratley, dont les structures évoquent celles de la tour Eiffel.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Jacques-Cartier

Quatre petits avatars de tours Eiffel veillent au sommet des portants principaux du pont. Peut-être un hommage de l'ingénieur à la tour Eiffel.

Dans le lointain l'icosahèdre monumental du dôme géodésique de la biosphère construite par Buckminster fuller en 1967.
Buckminster fuller inspirera le nom du premier matériau nanotechnologique, le Fullerène, dont les molécules seront baptisées : Bucky Balls..
http://en.wikipedia.org/wiki/Montreal_Biosph%C3%A8re

Les arbres tissent un entrelacs fractal dans l'atmosphère de la cité.
Je sais que le dessin de leurs branches à un sens noosphérique qui se cache dans le dessin du vide que tracent les branches...et que je tente vainement de comprendre...

Si je vous dis qu'on va rencontrer un MicMac (Mi'kmaq) dans la réserve Iroquois de Kahnawake essentiellement peuplée de Mohawk, vous me croyez?
http://en.wikipedia.org/wiki/Kahnawake

L'entrée du Hawk's Nest de Nick Huard.
http://www.club-culture.com/general/huardfr.htm
The Hawk's Nest
(514) 237-6786
P.O. Box 1726
Kahnawake, Qc.JOL.1BO

Sur la table devant chez lui, ce que Nick nous expliquera être un baromètre archaïque.
(a ne pas confondre avec ce modèle de baromètre
http://galileo.cyberscol.qc.ca/intermet/instrument/indien.htm )

Ce baromètre est beaucoup plus performant car il indique une plus grande variété d'états du climat.
Son fonctionnement est simple :
Il faut observer attentivement la pierre suspendue au milieu.
Si elle est mouillée c'est qu'il a plu.
Si il y a des gouttes d'eau qui tombe dessus c'est qu'il pleut.
Si on voit son ombre sur le sol, c'est qu'il y a du soleil.
Si on ne voit pas son ombre, c'est qu'il y a des nuages.
S'il y a de la neige à sa surface, c'est qu'il neige...

Excellent baromètre.. j'en ai acheté un à Nick 10$.

Nick n'est pas Mohawk comme la plupart des habitants de la réserve, il est Mi'kmaq, originaire de Restigouche, né dans le clan de l’Ours.
Il me dit de le présenter comme l'affreux Oncle Nick, gros laid et méchant, ou Nick the FBI. ( Fucking Big Indian )
Il n'a pas d'Email, et on ne peut donc le contacter qu'en lui envoyant un courrier.
http://www.club-culture.com/general/huardfr.htm
Nick est (entre autre) preneur de son, mais c'est aussi un artiste qui créé, entre autre de magnifiques Capteurs de rêves et qui expose dans différentes galeries à Montréal.
Lorsque nous sommes arrivés Nick a procédé à des fumigations (smugs ?). L'atmosphère dans son atelier est intense... je sens la aussi que la frontière entre NøøSphère et Biosphère est très ténue.
Nick est un NøøNaute expérimenté qui explore des contrées très lointaines, et qui a beaucoup d'humour.
Lorsque je demande à Nick s'il y a des avatars chez lui, il me répond que oui, se lève et me présente avec l'air le plus sérieux et convaincu du monde, le boitier contenant le DVD du filme éponyme de Richard Cameron. LOL

Quelques un des objets qu'on peut acheter à Nick. J'ai offert un de ses mini calumets de la paix à Linda.
On y met du tabac, tout simplement, mais on ne doit pas aspirer la fumée, celle-ci est destinée "au créateur".

Linda m'offre cette petite peinture sur une ardoise, représentant une très ancienne peinture rupestre amérindienne monochrome, et dont Nick a vu les couleurs en rêve.
Je me demande s'il s'agit des fresques du Sego Canyon.

Nick nous projette des extraits d'un documentaire sur un grand Pow wow auquel il a participé comme preneur de son.
http://en.wikipedia.org/wiki/Pow_wow

Nick est spécialiste des cultures amérindiennes, et est souvent engagé par des éditeurs, ou producteurs pour valider la véracité des mise en scène relatives à leur histoire.

Le crâne d'une espèce mystérieuse et rare, le mini orignal qui devrait passionner les spécialistes de cryptozoologie.

Les capteurs de rêve de Nick Huard sont très impressionnants. Il précise qu'il ne tue pas d'animaux pour les réaliser, ce sont les gens qui lui apportent des animaux familiers morts de leurs morts naturelles, ou trouvés, que Nick conserve dans deux grands congélateurs au fond de son atelier.

Le casque de Nick, lorsqu'il était correspondant de guerre au viet-nam et qu'il est en train de transformer.

La fleur de pavot est le symbole des vétérans.

La fleur est faite à partir du toit en cuivre du chateau de Frontenac.
http://en.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_Frontenac
Les plumes sont des douilles de 303.
Avec une turquoise.

Un Wampum à deux rangs et une pipe sacrée, façonnés par Nick pour la commémoration des amérindiens morts pendant la seconde guerre mondiale sur les côtes de normandie, et qui devraient être offerts au monument aux morts de Vimy en france dans le Pas de Calais
http://en.wikipedia.org/wiki/Canadian_National_Vimy_Memorial

Nick me montre le village de Vimy qui orne le nouveau billet de 20$ canadien en polymere.
Et la sans le savoir, lors de l'importation raw du fichier, je vais attirer l'attention des polices NøøSphériques qui hantent le cyberespace .

En important la photo dans Photoshop 6.0 (dont la licence m'a été offerte en échange d'une présentation du NøøMuseum lors de l'Adobe Live Creative Week) un message d'alerte de la NøøPolice est apparu disant :
"Cette application ne permet pas la retouche d'images de billets de banque."
Pour obtenir des informations sur Internet à propos des restrictions sur la copie et la distribution d'images de billets de banque, cliquez sur le bouton informations ci-dessous ou rendez-vous à l'adresse suivante : www.rulesforuse.org"
Ce qui laisse augurer un futur ou les petits avatars policiers installés dans les logiciels nous diront : " cette application ne permet pas la retouche d'images érotiques, pour obtenir plus d'informations rendez-vous à l'adresse suivante : www.bigbrother.org"

"Sacred ceremony affirms spirit and intent of treaty. "
La pointe de flèche est en silex blanc.

Nick :
"Ce calumet s'en va à Vilmy, au monument des décédés, ceux qui ont donné leur vie pendant la première et seconde guerre mondiale, car les quatre frères de la création sont la.
- Le nom original d'un calumet c'est Chanunpa, le terme de Calumet vient des français "Le truc qui allumait" après ils ont appelé ça comme les anglais, une pipe...
http://en.wikipedia.org/wiki/Chanunpa

Nick :
- Le manche est en érable blanc, les quatre plumes du bas représentent les quatre frères de la création, et la plume sur le dessus c'est la plume des femmes, car il n'y a pas que les hommes qui ont soufferts.
- C'est pour libéré l'esprit des autochtones qui sont mort pendant la seconde guerre mondiale.

"affirms co-existance and nation to nation relationship."
Nick :
- Le "Wampum" à deux rangs
signifie que c'est un grand pays
et qu'il y a de la place pour tout le monde.
- On est en charge de ce qui est dans notre canot, vous êtes en charge de ce qui est dans votre bateau, il n'y aura jamais d'interférence entre les deux.
- Ce n'est pas un traité de soumission. C'est un traité entre deux nations souveraines.
- Ce n'est pas un traité de cession de territoire non plus, c'est un traité de cohabitation.
- Quand mon père est allé à la deuxième guerre mondiale, il est allé en tant qu'allié, pas en tant que recrue. Il est allé pour amener la paix, pas faire la guerre.
Il n'y avait pas de calumet, maintenant il y en a un.

Les quatre frères de la création ?
- Originellement lorsque le créateur à crée l'univers, il a décidé de le partager. En échange pour une bonne gérance.
- Sous l'écorce du boulot il a pris la substance jaune qui était la avec l'esprit des animaux qui vivent dans les arbres, l'esprit de la forêt, en fait le frère jaune, lui donnant l'eau comme cadeau, comme responsabilité.
- Pour ne pas le laisser seul il est allé fouiller dans le fond de la terre, et il a sorti la substance noire qu'il y avait la, avec l'esprit des animaux qui vivent sous terre et l'esprit de la terre, en fait le frère noir, lui donnant le feu comme cadeau, comme responsabilité.

- Après ça au dessus de la mer, il a pris l'écume blanche qu'il y avait au dessus des vagues,
en fait le frère blanc, lui donnant l'air comme cadeau comme responsabilité.
- Et puis après ça il a pris ce qu'il y avait sur la surface de la terre, le composte qu'il y avait la, et puis avec le composte il a fait le frère rouge avec l'esprit des animaux qui marchent sur terre, lui donnant la terre comme responsabilité.
- Les quatres frères ne s'entendaient pas, car l'un était jaloux du cadeau de l'autre, l'autre aimait mieux la couleur du premier.
- Le créateur donc : je vous envois chacun dans une direction, quand vous aurez appris à vivre ensemble malgré vos différences je vous ramènerai sur l'ile de la tortue...
- Où ils pourront passer à l'agenda du créateur, qu'ils prennent soin de leurs terre.
- C'est pour ça quand les premiers blancs sont arrivés sur nos côtes, on les attendait...

Les signaux de fumées amérindiens transmettent plusieurs niveaux d'informations, en plus des séquences de fumée perçues visuellement il existe une autre couche informationnelle méconnue.
Nick accompagnait une équipe de tournage qui devait rencontrer une vieille grand-mère amérindienne pour un documentaire.
Ils ont du patienter chez la petite fille, habitant a plus d'un km, que la grand-mère soit prête à les accueillir :
"On patiente, on va voir les moutons, on revient, on attends...
Soudain la jeune fille s'exclame:
- ah! Grand-Mère est prête ! Elle vous attends.
- Ok... mais qu'est ce qui te fait dire que grand-mère est prête ?
- Sens!
- Je sens du bois qui brûle?
- oui, c'est du Pinyon pine, c'est le signal qu'elle est prête à nous recevoir...

Nick travaille aussi en collaboration avec des groupes d'investisseurs philantropes, sur plusieurs projets de valorisation des terres Inuits dans le grand nord.
Un des projets de Nick permettrait de distribuer dans le monde, l'eau pure très ancienne de la banquise qui est en train de fondre.
Ainsi, l'arabie saoudite serait prête à échanger deux tankers d'huile contre un tanker d'eau potable de la banquise de Nunavut, une eau vieille de 150 000 ans qui selon Nick a comme particularité de n'avoir aucun goût: "c'est comme de l'air".

Ainsi, il serait possible de geler l'eau douce du glacier avec l'eau glacée salée de l'océan qui est à moins 7° ce qui permet d'exporter des BTU négatif (british thermal unit) ainsi ils exporteraient de l'eau douce de moins cent cinquante mille ans, et des BTU négatifs.

Une autre idée sur laquelle travaille Nick, serait d'exploiter les mouvements de la banquise pérenne, dans la moité du territoire nord ouest continental et les iles de l'artique qui font parties des territoires inuits de Nunavut (notre terre en inuktitut).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nunavut

La banquise monte et descend quatre fois par jours sur une hauteur de quarante pieds du fait du mouvement de l'océan, pemettant ainsi de produire de l'électricité par un type spécifique de centrale marémotrice arrimée à la muraille de glace mouvante.

Un grand nombre des capteurs de rêves fabriqués par Nick, illustrent le livre de Cath Oberhotzer : Dream-Catchers, Legend, Lore, Artifacts

http://www.amazon.com/Dream-Catchers-Legend-Lore-Artifacts/dp/1770850562

Cath Oberholtzer
Firefly Books Ltd (15 novembre 2012)
ISBN-10: 1770850562
http://www.fireflybooks.com/bookdetail&ean=9781770850569

Après cette dense et merveilleuse traversée des nøøterritoires légendaires et actuels de Nick , nous quittons avec regret son fabuleux NøøScaphe pour retourner à Montréal.

Sur le trajet de retour je nøøcapte l'un des très beaux camions de pompiers de la réserve.

Retour en ville, les arbres continuent d'étendre leurs réseaux dans l'atmosphère... qui sait, un jour peut-être arriveront-ils eux aussi à atteindre la lune.